Orientations de l'UNIF pour 2023, texte préalable

Texte rédigé en préparation de la discussion en comité stratégique de novembre 2022 au sujet des orientations à prendre pour l'UNIF. La discussion a fait l'objet d'une synthèse sous forme de recommandations pour l'assemblée générale de décembre 2022 lien.

Introduction

Au cours d'une enquête sur la perception de l'UNIF nous avons reçu la réponse « l'UNIF est une petite équipe qui mène parfois de gros projets ».

Cette définition nous semble bien correspondre à l'activité actuelle de l'UNIF. Son modèle, renouvelé fin 2017, est viable, mais il reste précaire. Les cotisations couvrent la masse salariale et le fonctionnement hors projets mais ces cotisations sont susceptibles chaque année de ne pas être renouvelées par les établissements. Le service rendu aux établissements membres pourrait être plus important en augmentant le nombre de projets pouvant être pris en charge simultanément et en ajoutant quelques compétences spécifiques supplémentaires (design, communication).

Le présent document a pour but d'éclairer la discussion sur les orientations que doit prendre l'UNIF en établissant un constat lisible de la situation actuelle de l'UNIF. Il sera complété par des recommandations plus spécifiques du comité stratégique pour un plan d'action à approuver en assemblée générale. Le présent constat devra sans doute être résumé avant sa communication à l'ensemble des membres. Il est pour le moment accessible comme document partagé en ligne sur un pad[1].

Présentation de l'UNIF et des orientations actuelles

L'UNIF est née en 2005 sous le nom UNPIdF (université numérique Paris Île-de-France) suite à une série d'appels à projets initiés en 2003 par le Ministère de l'Enseignement et de la Recherche pour la création des universités numériques régionales (UNR) puis des universités numériques thématiques (UNT). Pendant une dizaine d'années l'UNIF a mené pour le compte de ses établissements membres et avec des moyens récurrents accordés par le ministère (masse salariale) et des financements sur projets accordés notamment par le ministère, la ville de Paris et la région Île-de-France, plusieurs projets structurants, dont la carte étudiante muti-services, le portail captif Eduspot plus tard remplacé par Eduroam, la réflexion UnivCloud prélude à notre datacentre, le portail Réseau Pro, l'application mobile UnivMobile, les portails de questions-réponses Rue des Facs et Réponse U, la formation des personnels des universités, etc.

En 2015, le ministère acta la fin des UNR en les destinant à être absorbées par leurs Comues. Faute d'un acteur unique apte à reprendre le rôle d'aménageur numérique en Île-de-France, les établissements membres de l'UNIF, en concertation avec les Comues et l'inter-Comues Île-de-France (coordination informelle autour des projets numériques) décidèrent de faire perdurer l'UNIF sur leurs moyens propres, via les cotisations. La forme juridique de l'UNIF, un simple service inter-universitaire sans personnalité propre rattaché à une université porteuse, fût maintenue, et sa gouvernance fût transformée avec trois instances : l'assemblée générale des membres, le conseil de gestion, le comité stratégique. Cette nouvelle organisation fût actée par les statuts actuels votés à l'assemblée générale de novembre 2017. À cette même assemblée générale, l'université Paris Panthéon Sorbonne fît savoir qu'elle souhaitait passer le flambeau du portage de l'UNIF. Un appel à candidature fût lancé et la candidature de l'université Sorbonne Paris Nord fût retenue en février 2018 par une nouvelle assemblée générale, élective qui mit en place la nouvelle gouvernance et décida du nouveau nom de l'UNIF — Université Numérique Île-de-France. Le transfert réglé par une convention entre les deux universités, et voté par leurs conseils d'administration respectifs, fût effectif au premier juillet avec une installation dans les locaux du bâtiment George Sand abritant également la Maison des Sciences de l'Homme Paris Nord.

L'année 2018 fût celle de la mise en place de projets structurants. L'UNIF commença à porter la candidature des universités d'Île-de-France au PIA 3 Territoires d'innovation pédagogiques, pour ce qui allait devenir Oraccle, pour l'orientation entre le secondaire et le supérieur. En octobre, l'UNIF se joint à la région Île-de-France, au GIP Maximilien, au département du Val d'Oise, au syndicat mixte Val d'Oise Numérique, à l'Agence Régionale de Santé Île-de-France et à l'université de Cergy pour fonder le groupement d'intérêt économique d'infogérance publique communautaire (GIPC) dans le but d'assurer la mutualisation d'infrastructures numériques et en particulier de mettre en œuvre et exploiter un datacentre finalement localisé à Lognes.

Une collaboration avec la Cité Universitaire Internationale de Paris, l'Université de Saclay et la Région conduit l'UNIF, appuyée par la Comue Université Paris Lumière, à élaborer et mettre en œuvre un service numérique pour faciliter l'accueil des étudiants et étudiantes et chercheurs et chercheuses en mobilité entrante en France. La solution retenue assure la réplication d'un service élaboré par l'université de Saclay en le mutualisant pour les membres de l'UNIF et le faisant évoluer.

Le nouvel équilibre financier ne laisse aucune marge de manœuvre pour lancer de nouveaux projets. L'année 2018 est également une année de reprise de contact avec les financeurs historiques des projets de l'UNIF, la Ville de Paris et la Région Île-de-France et la recherche de nouveaux partenaires.

À l'assemblée générale de fin 2018 le comité stratégique propose aux membres de choisir de développer quelques services parmi :

  • Une application mobile (UnivMobile)
  • (option) avec reprise de la cartographie (Géocampus)
  • (option) et un travail soigné sur les notifications
  • La recherche de services autour des transports (multimodalité, voyager à plusieurs, collecter de l'information)
  • Un service permettant de s'identifier comme alumni
  • Un service de portefolio
  • Le service d'accueil international
  • La recherche d'un service de réseautage social universitaire
  • Des outils pour faciliter la mise en conformité RGPD
  • La mise en place d'une open data universitaire à l'échelle de l'Île-de-France.

Les membres décident par un vote de développer prioritairement l'accueil international, puis des services en directions des alumni et les outils pour la mise en conformité RGPD enfin dans un second temps le portefolio et l'application mobile. Cette orientation sera suivie de la mise en service du Online Welcome Desk, de l'intégration des alumni à Réseaupro de l'identification de Karuta mieux porté par le Ministère pour le portefolio, et d'aucun service spécifique concernant le RGPD (la CNIL lançant l'outil PIA).

En 2019, le conseil de gestion et le comité stratégique lancent une réflexion sur une évolution du modèle économique sans pour autant aboutir à un consensus qui aurait une chance d'être adopté en assemblée générale. Nous començons également à nous tourner vers la DINUM. L'application UnivMobile, créée en 2009 puis refondue en 2014 avec des financements de la Ville de Paris et de la Région Île-de-France accuse son âge et a besoin d'une nouvelle refonte. Le manque de moyens fléchés incite à assurer nous-même une partie du développement en réutilisant des briques anciennes notamment le back-end. Cette stratégie échoue avec l'arrivée de la pandémie en 2020.

Le projet Oraccle est accepté et son démarrage repoussé à fin 2021 du fait de la pandémie. Le 25 novembre 2020 la démarche portée par l'UNIF avec le datacentre de Lognes est labelilisée par le ministère.

À l'assemblée générale de novembre 2020 le comité stratégique fait quatre recommandations.

  1. Animation. Endosser un rôle d’animation de la communauté ESR en Île-de-France autour des sujets numériques, par projet et, de façon transverse, en identifiant en amont les sujets d’intérêt général.
  2. Compétences. Augmenter les compétences en ajoutant des personnes ou des prestations pour faire du travail d'animation et du travail de design / expérience utilisateur de services numériques.
  3. Innovation ouverte. S’inscrire dans une stratégie d’innovation ouverte en respectant l’engagement d'ouverture pris avec la loi Lemaire. En particulier, lorsque nous produisons des logiciels les publier sous licence libre. Permettre ainsi à notre communauté de se les réapproprier et de s’impliquer de différentes façons dans leur production : gouvernance de projet (membres, pilotes), contributions libres (établissements non-membres).
  4. Étendre les moyens et le champ d'action. En particulier : a. Aller au bout de la démarche de révision du modèle économique pour couvrir les besoins en compétences et se donner plus de souplesse et de ressources pour la création de nouveaux services. b. S'autoriser un éventail plus large de rôles, en nous autorisant à fournir des prestations spécifiques à des non-membres ou à nos membres, en intervenant sur des projets portés par un seul établissement mais qui pourraient bénéficier à tous, en facilitant les partenariats territoriaux avec les collectivités territoriales ou des associations.

La piste d'une prestation de type community manager pour mieux faire connaître l'UNIF et ses projets et animer la communauté des membres a un temps été abordée. Pour le moment l'équipe de l'UNIF s'est engagée dans un travail de révision de sa communication.

En 2021, L'UNIF, la région Ïle-de-France et la Caisse des Dépôts créent DataKairos un portail SaaS pour aider les établissments à décider de la migration de leurs serveurs vers un datacentre.

Cette même année, le service Réseaupro connaît une série de succès permettant le renouveau et l'élargissement du service les étudiants et étudiantes des établissements abonnés (6 universités en 2021). L'UNIF est lauréate d'un appel à projet des services du Premier Ministre, pour favoriser la diversité du recrutement dans les services public au travers d'un partenariat entre la communauté Réseaupro et la Place de l'Emploi Public.L'UNIF est par ailleurs sélectionnée par la DINUM pour un accompagnement et un soutien sur le projet de refonte de Réseaupro, portail et communauté d'experts pour l'insertion professionnelle des étudiants et étudiantes, avec un objectif de déploiement régional, mais aussi au niveau national. L'UNIF accompagne également les établissements de Réseaupro qui souhaitent mener des actions collectives autour de l'insertion professionnelle auprès des étudiants en situation de handicap.

Enfin en 2021, l'UNIF lance un premier marché mutualisé, portant sur les développements numériques. ce marché permet aux établissements qui le souhaitent de faire appel aux titulaires pour leurs propres besoins en développement.

En 2022, l'UNIF a décroché un financement pour le développement du projet MarioNUM l'équipe UNIF est composée de trois personnes travaillant exclusivement pour Oraccle, une cheffe de projet, un chef de projet également formateur, un chef de projet technique à mi-temps et une personne chargée de l'administration. Les services et projets fonctionnels sont : Oraccle, le datacentre, les formations, DataKairos, Online Welcome Desk, Réseaupro, Réponse U.

Rappelons que le comité stratégique n'a qu'un rôle consultatif. Il peut proposer des orientations pour l'UNIF. Oraccle a une gouvernance propre et n'entre pas dans le périmètre des recommandations que peut faire le comité stratégique. Toutefois, il est possible de chercher à aligner l'UNIF sur certaines actions Oraccle, en particulier l'action d'ouverture des données.

Alignement stratégique

Outre ses membres, que sont les établissements et les différents regroupements (Comues, campus Condorcet), l'UNIF évolue dans un environnement fait de collectivités territoriales, du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (et dans une moindre mesure du ministère du Travail), des services du premier Ministre, en particulier de la direction interministérielle du numérique (DINUM) et d'autres organisations de mutualisation telles que l'AMUE, ESUP et les universités numériques thématiques, ainsi que d'autres partenaires tels que l'APEC, la Cité internationale universitaire de Paris (fondation d'utilité publique), Science Accueil, la Caisse des Dépôts, la banque publique d'investissement Bpifrance. L'UNIF se doit de tenir compte du positionnement et des orientations de ces autres acteurs et partenaires potentiels pour décider de ses propres orientations. Par ailleurs la structuration de la gouvernance et la forme juridique des UNT peuvent inspirer un nouveau modèle pour l'UNIF.

La Région Île-de-France

La région Île-de-France est en cours de révision de son schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation autour de trois grandes orientations :

  • S’orienter, se réorienter, se former et s’insérer tout au long de la vie.
  • Faire de l’Île-de-France une référence mondiale en matière de science et de technologie.
  • Soutenir les universités et les campus franciliens de niveau mondial.

Sur l'orientation Oraccle est bien aligné. Le Online Welcome Desk d'une part et la participation à la délégation française à Educause d'autre part participent modestement au rayonnement international. Nous n'avons pas d'action spécifique orientée vers la science et les technologies ni de participation au rayonnement des universités ou des campus.

Avec le contrat de plan État-Région 2021-2027, la Région poursuit deux objectifs concernant l'enseignement supérieur et la recheche : devenir la première région européenne technologique et maintenir sa première place européenne de région scientifique.

Ses principales lignes directrices concernant l'enseignement supérieur et la recherche sont de :

  • Accompagner les stratégies des regroupements
  • Soutenir les équipements scientifiques et les plateformes technologiques
  • Renforcer la place des sciences de la vie et de la santé
  • Accompagner le développement de l’enseignement supérieur culturel et artistique
  • Soutenir la transition numérique des campus.

Orientations stratégiques des membres

Peut-on donner quelques orientations importantes de nos membres ? Et si on ne peut pas, se poser la question de ce qu'il faudrait faire pour mieux connaîtres les orientations stratégiques des établissements et des regroupements membres.

Ville de Paris

Peu d'informations.

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche

Parmi les axes forts de la politique du ministère, il y a :

  1. bien entendu, la stratégie de labellisation des datacentres régionaux qui devrait être soutenue par un flêchage des subventions vers les projets hébergés dans ces datacentres. À ce titre le datacentre de Lognes est actuellement le seul datacentre labellisé en Île-de-France.

  2. Une politique de la donnée plus ambitieuse annoncée dans la feuille de route 2021-2024 sur la politique des données, des algorithmes et des codes sources. Cette politique inclue à la fois des aspects science ouverte mais également de l'ouverture de données de gestion ou de code sources et algorithmes. Elle promeut la construction de communs des données et codes sources avec de la mutualisation de services d'ouverture et vise également à développer la culture et l'usage des données.

  3. Suite à la remise du rapport Jouzel-Abbadie[2], une action pour mieux former à la transition écologique dans l'enseignement supérieur. Cette action devrait s'orienter vers l'intégration dans les cursus de crédits d'enseignement, de soutien en ingénierie pédagogique, de labellisation et de formation des formateurs. On notera l'alignement avec les ambitions énoncées par madame la Première ministre Elisabeth Borne[3] qui mise notamment sur la formation et la reconversion.

  4. Le soutien par le ministère de la solution Karuta comme système général de portefolio.

L'UNIF est bien alignée à la hauteur de ses capacités avec les objectifs en matière de données (action open data Oraccle) et de codes sources (publication de nos logiciels sous licence libre). Par ailleurs l'action climatique et pour la biodiversité est un enjeu de premier plan dont s'est d'ores et déjà saisi une partie de l'équipe. Le service DataKairos développé grâce à un financement de la Caisse des Dépôts et de la région Île-de-France permet d'arbitrer son hébergement en minimisant l'impact énergétique des serveurs et peut s'inscrire dans l'action. La compétence de l'UNIF pour l'organisation de formation de formateurs pourrait également être mise en avant mais cela demanderait des ressources humaines supplémentaires.

Pour ce qui est du portefolio Karuta, l'UNIF pourrait éventuellement jouer un rôle en facilitant l'adoption par ses membres de cette solution et en se plaçant du côté d'une communauté d'usagers (au sens d'établissements et de personnels usagers) ou d'éventuelles mutualisations.

Universités numériques thématiques

Contrairement aux universités numériques régionales, dont l'UNIF est le dernier représentant, les universités numériques thématiques bénéficient d'un soutien récurrent renouvelé du ministère quoi qu'assez diminué. Au nombre actuel de six, ces UNT revêtent des formes juridiques différentes[4] et sont regroupées sous l'égide de l'association loi 1901 « l'université numérique » présentant un portail commun. Ces UNT sont :

  • AUNEGE, l'association des universités pour l'enseignement numérique en économie et gestion, association loi 1901.
  • IUT en ligne n'a pas de forme juridique, elle est directement coordonnée par l'ADIUT, l'association des directeurs d'IUT.
  • UNESS, l'université numérique en santé et sport est un GIP. Elle est administrée par un bureau qui tient des réunions hedomadaires et est dotée d'un conseil scientifique et éthique. Elle fonctionne par groupes projets.
  • UNIT, l'université numérique ingénierie et technologie, est une fondation partenariale abritante (elle abrite actuellement une fondation, CALLISTO, et une association).
  • UOH, l'université ouverte des humanités est un service interuniversitaire administré par un CA. Elle possède un conseil scientifique.
  • UVED, l'université virtuelle environnement et développement durable est une fondation partenariale. Elle applique un plan pluriannuel avec un engagement de financement des membres.

Une septième UNT n'est pas adhérente de l'association université numérique :

  • UNISCIEL, l'université numérique des sciences en ligne, service inter-universitaire porté par l'université de Lille. Elle est administrée par un bureau composé de 13 vice-président·es, créatrice de Ressources Éducatives Libres avec accompagnement de ses adhérents.

Les universités thématiques ne communiquent pas nécessairement leurs orientations stratégiques. L'UNESS fait exception puisque ses orientations stratégiques sont énoncées dans son schéma directeur 2021-2023[5]. Ses valeurs :

  1. animatrice de la démarche communautaire, décloisement et transversalité,
  2. Tout la production est libre (les logiciels sous licence GPLv3) et intéropérable. Les ressources sont ouvertes et accessibles.
  3. La transparence notamment sur les finances.

Ses axes stratégiques portent notamment sur :

  1. les continuum pédagogique/administratif et local/national avec :
    • un référentiel ouvert de données
    • le transfert de ressources pédagogiques globales et l'intéropérabilité entre plateformes
    • l'unicité des comptes de connexion en lien avec la fédération d'identité RENATER et en extension au paramédical
    • un système d'information global
  2. Des cursus complets (théorie et pratique), outillés : évaluation de la pratique, ECOS (examens cliniques objectifs structurés), Médiafolio portefolio de réalisations personnel de l'étudiant·e, SIDES, NG Examen, banque d'exercices, livret d'apprentissage en Santé et une licence flexible en STAPS.
  3. La mutualisation, l'accompagnement et l'autonomisation des communautés. Avec une offre d'accompagnement (animation de réunions nationales et projets pédagogiques propres ou transversaux). Des certifications (SIDES NG), des réseaux sociaux généralistes, la professionalisation du support.
  4. Un projet de développement visant à revoir le modèle économique global (droits d'auteurs, RGPD) et la pérénisation des ressources ou le mécénat.
  5. Terrain d'expérimentation (données et IA). Données anonymisées pour la recherche (100 000 utilisateurs).

L'UNIT propose notamment des capsules (grains d'UNIT). L'UOH est orientée Open Education avec beaucoup de ressources éducatives libres. AUNEGE développe un système d'aide interactif à la persévérance des études post-secondaires (SAMI Persévérance). IUT en ligne propose une médiathèque de ressources pédagogiques (campus numérique, qui provient d'un appel à projets du Ministère en 2000) et fait de l'accompagnement à l'ingénierie pédagogique.

Orientations actuelles et opportunités

Logiciels libres et ouverture

Depuis 2018, l'UNIF publie les codes sources de ses logiciels sous licence libre (avec une préférence pour la licence EUPLv1.2). Y compris des logiciels réalisés par des prestataires. Elle a également fait le choix de la cartographie OpenStreetMap pour ses projets. L'une des huit actions du projet Oraccle porte sur l'ouverture des données de scolarité dans le but de publier les parcours d'études de l'ensemble des étudiants et étudiantes en Île-de-France de façon à améliorer l'orientation et à autoriser la réalisation de services tiers utilisants ces données. L'UNIF opère une forge logicielle, avec actuellement quelques applications faisant l'objet d'un dépôt. Cette forge logicielle est une instance GitLab et peut donc être utilisée comme plateforme de gestion de projet.

Les données ouvertes dans le cadre du projet Oraccle seront sans doute hébergées sous forme de service par l'UNIF. Nous pourrions également capitaliser sur cette expérience pour faciliter la publication de nouvelles données d'intêrêt général. Le logiciel le plus au point actuellement pour servir de plateforme de données ouvertes, Open Data Soft, utilisé par de nombreuses collectivités et notamment par notre ministère semble malheureusement innaccessible à nos moyens. Nous aurons sans doute à nous tourner vers des alternatives libres ou à développer notre propre service.

Les applications développées pour le compte de l'UNIF devraient faire plus systématiquement l'objet d'une publication des codes sur sa plateforme GitLab. Cette plateforme peut également servir à héberger des projets choisis de ses membres (tel que USPN Sport) dans le but de permettre leur mutualisation mais en veillant à produire un minimum de documentation.

Enfin, si l'UNIF devait étoffer son équipe avec des compétences en développement et en administration système il serait intéressant d'envisager qu'une partie des services proposés soient fournis sans contrepartie, comme le font Framasoft ou les châtons ou de façon plus institutionnelle les services numériques partagés apps.education.fr du ministère de l'Éducation Nationale.

Formation, veille à l'international, learning spaces

L'activité de formation de l'UNIF, qui était déjà bien intégrée dans le paysage régional au travers des programmes de formation des établissements membres, a pris un coup d'accélerateur avec la pandémie. Les programmes et les modalités mis en place afin d'accompagner les enseignants et chercheurs dans leur migration vers le distanciel et l'hybride on en effet connu un écho suffisamment important pour en acter une pérénnisation, et faire que cette population — traditionnellement difficile à toucher en termes de formations — est maintenant largement majoritaire de nombre d'inscriptions.

Le positionnement de l'UNIF en la matière est de développer la formation des formateurs.

Par ailleurs, l'UNIF maintient une veille sur les Learning Spaces (Active Learning Classrooms, Amphis Collaboratifs, Learning Commons, Learning Centers, Espaces Transitionnels, etc.) qui s'appuie en particulier sur une activité de recherche. Une nouvelle activité de conseil en aménagement de tiers lieux vient s'ajouter à celle sur l'aménagement de learning spaces. Ces activités de conseil n'ont pour le moment pas de modèle économique générique, car trop marginale, elles font l'objet d'ajustements en fonction des projets.

L'UNIF mène également une veille à l'international sur les questions relavant du numérique dans l'enseignement supérieur. Elle se formalise par la participation et l'implication dans des groupes et instances internationales, au premier rang desquels EDUCAUSE. Elle co-pilote à ce titre la délégation française se rendant chaque année à la conférence du même nom, et assure la coordination éditoriale du rapport systématiquement publié. Cette activité de veille à l'international se formalise également par la traduction et l'adaptation d'outils de référence en français.

Il pourrait être intéressant de structurer nos actions de formation, de veille, et d’accompagnement des usages sous un chapeau commun, non seulement pour en souligner une cohérence et une synergie qui sont déjà effectives, mais aussi pour gagner en visibilité. Ce chapeau pourrait reprendre le terme consacré en anglais de Center for Teaching & Learning.

Enfin, il pourrait être intéressant pour nos membres que nous nous rapprochions de PIX pour proposer des partenariats en termes de formation.

Datacentre

Le datacentre de Lognes est indéniablement un succès. Le nombre de baies occupées par l'UNIF pour le compte de ses membres est de l'ordre de la vingtaine. L'offre de service évolue. Ceci est le fruit d'un long travail et mobilise la ressource d'une cheffe de projet. Le modèle économique actuel consiste en prendre un pourcentage (5 %) sur la tarification par l'opérateur. Le GIPC prend lui-même 5 % pour ses propres frais de gestion et Val d'Oise Numérique (VoNUM) prend 5 % pour tous les services qui passent par ses marchés. Un membre de l'UNIF qui déciderait de devenir membre fondateur du GIE pourrait éventuellement diminuer sa facture de 5% (en économisant la part de l'UNIF) mais se retrouverait avec de nouvelles obligations et moins d'assistance pour ses besoins. Par ailleurs le rôle de médiation de l'UNIF, d'expression du besoin ou de traitement des sujets communs correspond à un temps de travail important de l'équipe UNIF dont il serait certainement compliqué de se passer pour les établissements.

Une des difficultés pour l'UNIF est de trouver la ressource à la fois humaine et matérielle pour basculer ses propres hébergements de services à Lognes (héberger son offre SaaS en quelque sorte) et surtout de proposer un hébergement cloud de type (IaaS) qui permette aux membres de louer de l'infrastructure virtualisée. Par ailleurs, une telle offre IaaS, pour être intéressante pour les établissements, devrait pouvoir profiter de la labelisation par le ministère. Par exemple, est-il envisageable que, pour un projet de recherche, un établissement ou l'un de ses laboratoires puisse louer directement des serveurs au sein d'une offre UNIF et puisse bénéficier d'un financement qu'un hébergement IaaS dans le privé n'aurait pas pu attirer ?

Autre question, est-il souhaitable que la proximité des équipements à Lognes permette de facilier des échanges de compétences entre personnels et de bons procédés entre établissements ? Est-ce que, par exemple, on peut imaginer des mécanismes de débordement ou de location entre infrastructures des établissements (avec refacturation) ? C'est en tout cas la voie qu'empruntent certains établissements hébergés tels que l'IPGP et l'INED. Le raccordement à RENATER via les fibres optiques est également partiellement mutualisé.

Le modèle économique et la méthode pour arriver à fournir le service le plus adapté à nos membres restent ainsi des sujets de discussion. Les questions actuelles portent sur les ressources et les infrastructures à mettre en place pour proposer des services de Cloud pour les établissements, des services managés, assurer l'infogérance et créer les premières briques d'un Cloud ESR interrégional permettant d'offrir des services aux chercheurs et chercheuses de plusieurs régions et/ou sécurisés sur plusieurs DCs régionaux labellisés.

Interopérabilité et complémentarité des services

Certains services opérés par l'UNIF tels que Réseaupro proposent des fonctionnalités qui peuvent intéressernt d'autres services. Par exemple, pour rester en contact avec les alumni et développer à la fois l'image de marque de l'établissement et les opportunités d'insertion professionnelle de leurs étudiants actuels. Il y a également les points d'intérêt géographique que l'on retrouve redéfinis dans différents services (UnivMobile, Online Welcome Desk, Learning Spaces ?). Il serait intéressant de faire des liens entre les services de façon à faciliter leur découvrabilité par les usagers et d'assurer un peu de cohérence dans les données.

Les marchés mutualisés sont aussi un des services offerts par l'UNIF qui permettent aux établissements de gagner du temps et d'économiser des ressources administratives et techniques. Un marché des développements numériques a été mis en place en 2021 et vient d'être renouvelé. Un marché de gestes de proximité, élaboré par un groupe de travail ESR est maintenant disponible au travers du GIPC. Sous réserve de ressources permettant la gestion d'une infrastructure IT suffisante, un marché de services managés et d'infogérance est prêt à être publié.

Dans cet esprit de mutualisation, les étudiants et étudiantes en situation de handicap qui représentent 3,5 % de la population étudiante, bénéficient pleinement de la mutualisation proposée par le groupe Handicap mis en place autour de la communauté Réseaupro et parfois rejoint par des professionnels de missions handicap. Ainsi un cycle de conférences annuelles a pu être mis en place en distanciel. Il permet avec des ressources humaines très limités d'assurer l'organisation d'une conférence par établissement, de faire intervenir des personnalités extérieures et de toucher les étudiants de tous les établissements concernés (7 établissements en 2022, soit un potentiel d'environ 6 500 étudiants en situation de handicap, même si tous les handicaps ne peuvent pas être traités de la même façon). Ce type d'initiative inter-établissements et inter-services permet de monter le niveau de compétence des professionnels. Il génére aussi des initiatives intéressantes, telle que la mise en place de conférences APEC mutualisées entre les établissements.

UnivMobile

La troisième refonte d'UnivMobile est au milieu du gué depuis le début de la pandémie et doit en sortir.

Fin 2019 une mission d'accompagnement nous avait permis de travailler sur le design du service. Outre une maquette en fil de fer de l'application, centrée sur des flux d'information type RSS tels que diffusés par les établissements via le backend actuel, la mission avait conclu que la cartographie n'était pas forcément aussi importante que cela pour les usagers finaux et qu'il faudrait avant tout trouver les éléments de design émotionnel qui donneraient envie de réutiliser l'application. Cette maquette fût développée sous la forme d'un front-end multi-plateformes (Ionic / Vuejs), permettant le déploiement Android, iOS et sous forme de progessive web app dans le navigateur, début 2020. Ce front-end minimal a besoin pour fonctionner d'un raccordement à un backend. Nous prévoyons d'utiliser l'ancien backend avec un adaptateur à écrire, mais cet ancien backend se révèle trop obsolète (notamment sensible à la faille Log4j).

Il est également nécessaire d'habiller le frontend graphiquement et au début de la pandémie nous en étions à selectionner un graphiste. Cela ne règlera pas forcément la difficulté à trouver un design émotionnel qui fonctionne.

La cartographie est un élément important pour certains établissements notamment pour le parcours d'accueil des nouveaux personnels, il apparait donc nécessaire de la conserver. En rebasculant sur OpenStreetMap comme la première mouture de UnivMobile nous avons de plus l'opportunité de travailler la donnée contributive directement, celle à partir de laquelle sont calculés le fonds de carte. Un nouveau bâtiment sort de terre ? Il est possible de modéliser directement, plutôt que de se contenter de coller un point d'intérêt sur un terrain vague. La donnée actuelle demande à être rafraîchie et l'intégration à l'app d'une fonctionnalité de mise à jour des POI où la création d'un backoffice semblent nécessaires. On pourrait ainsi imaginer des fonctionnalités collaboratives de cartographie intégrées à UnivMobile, avec l'intégration d'un service tel que MapComplete (un éditeur OpenStreetMap dans le navigateur que l'on paramètre pour n'éditer que des items répondants à un certain thème).

Des volets transport (infrastructures cyclables) et accessibilité pourraient ensuite être ajoutés sur la même base technique.

Dans le même ordre d'idée que l'aspect collaboratif des cartes, la mission de design avait conclu que nous devrions ouvrir la diffusion de nouvelles aux associations étudiantes avec des interrogrations sur les outils et les procédés de modération offerts aux établissements.

Enfin une fonctionnalité de notification avec une API permettant aux DSI de s'en emparer dans leurs développements semblait un service intéressant à fournir.

Une nouvelle opportunité se présente avec le regain d'intérêt pour les réseaux sociaux décentralisés et libres bâtis autour du protocole ActivityPub, et en particulier Mastodon. En respectant les licences libres, il devrait être possible de faire reposer la diffusion d'actualités (qui se faisait jusque-là en RSS via le backend obsolète) de UnivMobile sur des instances Mastodon dans un produit minimal que nous pourrions alors faire évoluer vers un véritable usage de réseau social. D'autres moteurs que Mastodon sont d'ailleurs possibles (par exemple Misskey, qui repose sur VueJS et permet de réagir avec des emoji aux posts).

La situation actuelle est critique puisque cela fait deux ans que nous n'avons plus de service UnivMobile fonctionnel, suite à la découverte d'une faille de sécurité (Log4j) dans le backend. Un redémarrage rapide des travaux pour une première mouture pouvant évoluer ensuite est nécessaire. Il serait sans doute opportun de réunir les membres autour de ce projet pour une rédéfinition du besoin et pour faire le point sur les moyens mobilisables (chef de projet, budget, infrastructure technique).

DataKairos

DataKairos, l'outil d'aide à la décision pour la migration des établissements vers des datacentres labellisés par le MESR est en phase de déploiement au niveau national auprès des datacentres régionaux et de leurs établissements. L'utilisation d'outils développés et hébergés par l'UNIF par des établissements qui débordent du cadre territorial de l'Île-de-France pose de nouveau la question du statut des utilisateurs nationaux ou internationaux que l'on rencontre régulièrement pour les formations. Dans le cas de DataKairos, les coûts sont actuellement pris en charge par le MESR.

Réseaupro

L’insertion professionnelle de ses étudiants est une des quatre missions de l’université. Dans ce contexte les établissements cherchent à développer leur image, à valoriser leurs formations, à capitaliser sur les anciens diplômés afin de favoriser l’accès au marché du travail pour tous, avec de forts enjeux d’inclusion. Totalement innovant lors de sa conception en 2012, le portail mutualisé entre établissements ESR, bénéficie du soutien de la DINUM pour sa refonte (2022) et son déploiement (2023). Le portail permet de faciliter et accélérer l’accès au marché du travail, des jeunes diplômés des établissements de l’enseignement supérieur, réduire la fracture sociale vis-à-vis de l’insertion professionnelle, participer à la création d’une identité forte pour l’établissement, favoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. La refonte permet de transformer l'applicatif pour passer en open source, en applicatif en mode SaaS, avec une authetification unique (Shibboleth) pour tous les établissements, tout en gardant une très forte personnalisation (marque blanche, couleurs et logo de l'établissement, insertion dans les applicatifs de l'établissement, gestion des fonctionnalités selon les établissements, etc.) et des opportunités de développements à la demande pour chacun des établissements qui le souhaitent. La charge de l'hébergement passera des établissements à l'UNIF.

MarioNUM

MarioNUM sera un service de mise à disposition de laboratoires virtuels de travaux pratiques en informatique et réseaux pour la formation de techniciens et d’ingénieurs aux métiers du numérique. Outre la virtualisation de systèmes GNU/Linux, MarioNUM inclue un logiciel de modélisation de réseaux informatiques et de leurs nombreux équipements (câbles, switch, hub, serveurs). MarioNUM mets ainsi à disposition un environnement pédagogique complet à des conditions économiques raisonnables pour les établissements de formation. Le dispositif vise également à favoriser la réduction de la fracture numérique et augmente les dispositifs d’inclusion pour les publics éloignés de la formation ou de l’emploi.

L'établissement porteur de l'UNIF, l'USPN, étant à l'origine des applicatifs permettant de développer ces laboratoires virtuels, l'UNIF a porté un dossier DEFFINUM avec des partenaires de tous horizons (Webforce3, l'EFREI, CYU, l'université de Toulouse, l'université de Saclay, l'ADUIT, IUT en ligne, le pôle de compétitivité Systematic, le pôle d'attractivité Plaine Commune…), pour permettre les développements de nouvelles formations (cybersécurité, Internet des objets connectés IoTs, programmation, suivi des traces, développement de contenus pédagogiques, etc.) et vient ainsi d'être sélectionné sur ce projet avec une subvention d'1,5 M€ sur 3 ans. C'est un projet d'envergure qui concerne tous les établissements ayant des formations de techniciens ou d'ingénieurs dans les réseaux et télécoms, cybersécurité et tous les domaines du numérique mais aussi la majorité des domaines scientifiques.

Online Welcome Desk

Le modèle économique pour ce service, après épuisement des subventions, reste à trouver.

Communication

En 2022, l'UNIF a pris acte de sa faible visibilité dans le paysage universitaire francilien. Son équipe a lancé une réflexion et une refonte de sa communication, assistée par une collègue communicante de Fun MOOC. Cette démarche devrait aboutir en 2023.

Gouvernance et forme juridique de l'UNIF

La gouvernance actuelle de l'UNIF s'appuie sur l'assemblée générale, le conseil de gestion et le comité stratégique. Ce découpage est le fruit d'un partage avec les Comues, membres de droit du comité stratégique, des responsabilités dans l'UNIF. Le comité stratégique n'a toutefois qu'un rôle consultatif. L'idée est qu'il propose des orientations, qui seront discutées en conseil de gestion puis présentées à l'assemblée générale.

Étant donné le niveau d'activité actuelle de l'UNIF et la difficulté à garder impliqués des membres dans les instances de l'UNIF, on peut se demander si une réunion des deux rôles (conseil de gestion et comité stratégique) ne serait pas plus profitable ou s'interroger sur les mesures à prendre pour favoriser l'implication des membres dans les instances de gouvernance de l'UNIF.

Sur un autre plan, l'adhésion des membres, de même que la cotisation aux services se fait uniquement sur une base annuelle (en année civile). Toutefois l'UNIF réchigne à couper un service à un membre qui n'aurait pas réglé sa cotisation, car il s'agit souvent de retards dans le traitement des factures par les établissements. Pour l'UNIF, cela entretient une situation ou la ressource nécessaire à son fonctionnement n'est jamais certaine tant que la ré-adhésion et la cotisation ne sont pas arrivées. L'option d'une adhésion sur la base d'une convention annuelle renouvellable tacitement jusqu'à dénonciation par l'une des parties n'a pas été retenue à ce jour, malgré la sécurité qu'elle apporterait quant aux prévisions budgétaires et aux marges de manoeuvre pour lancer de nouvelles actions ou développer celles en cours.

La forme juridique actuelle avec un établissement porteur fait que pour sa stabilité, et sa tranquillité il pourrait être plus intéressant pour l'établissement porteur de ne pas développer l'UNIF au-delà d'un certain seuil de prise de risques. Cela se ferait alors au détriment du besoin. Il est donc essentiel que les établissements membres participent activement à la gestion de l'UNIF et que les risques soient mieux partagés.

Conclusion temporaire

L'UNIF a de nombreuses opportunités de rendre un meilleur service aux établissements membres en prenant par exemple en charge plus de projets. Par contre, l'essentiel de son action ne reste possible qu'en levant des financements externes par projet plutôt qu'en misant sur la mutualisation de moyens (cotisations, temps de travail) des membres. Un plan d'action devra tenir compte de cette réalité en sélectionnant les projets et proposer une ligne de conduite pour réunir les ressources qui permettraient de les inscrire dans la durée.

[1] https://mensuel.framapad.org/p/cyu6bg4c1u-9xaf?lang=fr

[2] https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/former-transition-ecologique

[3] « Nous devons engager des changements radicaux dans nos manières de produire, de consommer, d’agir. Ce n’est pas une question d’idéologie, cela devient, de plus en plus, une question de survie » Elisabeth Borne, 21 octobre 2022

[4] « Toutes les UNT reçoivent une dotation annuelle financière du ministère, d’un montant de 800 000 €. Ce montant n’est plus que de 200 000 € en moyenne en 2015 […] Les UNT ont des structures juridiques différentes (fondation partenariale pour UNIT et UVED, GIP pour l‘UNF3S et l’UNJF, GIS pour UNISCIEL, association pour AUNEGE, service interuniversitaire pour l’UOH). Toutefois, elles sont structurées d'une manière similaire : un noyau de membres partenaires, piloté par une instance collégiale décisionnaire, autour duquel peuvent se greffer des structures associées : 110 universités, écoles ou organismes de recherche sont impliqués dans une ou plusieurs UNT. » Rapport IGAENR 2016.

[5] https://www.uness.fr/qui-sommes-nous/le-gip-unessfr/nos-champs-actions/orientations-strategiques